|
EN BREF
|
Le plan climat 2025 d’ENGIE récemment révisé met en lumière un débat essentiel sur l’avenir énergétique de l’entreprise. Alors que l’objectif affiché est de contribuer à la transition énergétique, l’analyse du nouveau plan révèle un statu quo sur le gaz fossile qui soulève des questions critiques. ENGIE, l’un des plus grands producteurs d’électricité au monde, continue de développer des capacités gazières, sans annoncer de mesures concrètes pour réduire sa dépendance à cette source d’énergie émettrice de CO2. Dans ce contexte, la stratégie de l’entreprise semble déconnectée des objectifs climatiques mondiaux, plaçant ainsi le débat sur les investissements dans les énergies renouvelables au cœur des préoccupations des actionnaires et des acteurs financiers.
Analyse du Plan Climat 2025 d’ENGIE
Le Plan Climat 2025 d’ENGIE a récemment été examiné, et une analyse critique met en lumière des manques significatifs en matière de transition énergétique, notamment dans la manière de traiter les capacités de gaz fossile. Bien qu’ENGIE soit un acteur majeur sur le marché de l’électricité, avec plus de 100 GW de capacités installées, une grande partie de son parc de production reste dépendante des centrales à gaz. En effet, près de 50 % de ces capacités proviennent encore de centrales fossiles. Cette situation soulève des préoccupations quant à la décarbonation nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques. Par ailleurs, le plan soumis au vote des actionnaires propose une absence de mesures concrètes concernant la réduction de ces capacités gazières ou un calendrier précis pour leur fermeture, ce qui ne correspond pas aux engagements internationaux relatifs au climat. Des projets d’expansion gazière sont également prévus, révélant le décalage entre les ambitions affichées par ENGIE et les exigences d’une transition énergétique effective. Ce constat souligne l’importance d’une réflexion critique sur les stratégies d’investissement dans les renouvelables, tout en évitant les superpositions avec les infrastructures fossiles existantes.
Analyse du Plan Climat 2025 d’ENGIE
Le plan climat révisé d’ENGIE, soumis au vote des actionnaires, fait l’objet d’une attention particulière, notamment en raison de son insuffisance dans la planification de la sortie des gaz fossiles. En effet, près de 50% de ses capacités de production viennent de centrales à gaz, mais le plan ne prévoit aucune diminution de ces capacités d’ici 2024. Par exemple, les capacités gazières d’ENGIE n’ont évolué que légèrement, passant de 52,5 GW en 2020 à 49,2 GW en 2023, indiquant un statu quo alarmant face à l’urgence climatique qui exige une transition rapide vers des énergies renouvelables. Sans un plan de sortie clair, la stratégie de l’entreprise semble en décalage avec les objectifs de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui appelle à une décarbonation complète d’ici 2035 dans les pays avancés.
De plus, même si ENGIE ambitionne de développer 95 GW de capacités renouvelables d’ici 2030, il est essentiel que ces nouvelles installations viennent remplacer les anciennes capacités fossiles au lieu de simplement s’y ajouter. Le manque d’engagement sur une date de fermeture définitive des centrales à gaz et l’absence d’une stratégie précise pour les projets en cours, tels que l’extension de terminaux de gaz naturel liquéfié, soulèvent des questions sur la réelle volonté d’ENGIE de s’inscrire dans une trajectoire de transition énergétique alignée sur un scénario 1.5°C. En conséquence, cela amène à s’interroger non seulement sur l’ambition du groupe mais aussi sur son niveau de transparence vis-à-vis des actionnaires, qui pourraient demander des changements significatifs afin de garantir une stratégie climatiquement responsable.
Analyse du Plan climat 2025 d’ENGIE
Une orientation incertaine face à l’urgence climatique
La récente analyse du plan climat d’ENGIE, élaborée en préparation de l’Assemblée générale prévue le 24 avril prochain, révèle une absence d’engagement substantiel vers une sortie planifiée du gaz fossile. Malgré la position d’ENGIE en tant que l’un des plus grands producteurs d’électricité, avec une part significative de sa capacité installée (près de 50%) reposant encore sur des centrales à gaz, le plan ne propose aucune mesure concrète pour répondre aux exigences des scénarios climatiques stricts tels que celui de l’Agence internationale de l’énergie, visant une décarbonation d’ici 2050.
Il est essentiel d’interroger la stratégie d’expansion gazière qu’ENGIE continue de suivre, avec la réalisation de nouveaux projets de centrales à gaz et des contrats d’importation à long terme de GNL (Gaz Naturel Liquéfié). Cette voie est incompatible avec les objectifs de réduction des émissions qui nécessitent une réduction immédiate et significative des capacités gazières.
- Inertie sur la réduction des capacités gazières : Le plan climat ne prévoit aucune baisse des capacités de production gazières jusqu’en 2024, maintenant ainsi un statu quo qui compromet la lutte contre le réchauffement climatique.
- Augmentation des renouvelables insuffisante : Bien qu’il y ait eu une augmentation des objectifs de développement des énergies renouvelables à 95 GW d’ici 2030, cela ne compense pas la persistance d’une dépendance aux énergies fossiles.
- Taux d’alignement faible sur les objectifs climatiques : ENGIE ne parvient pas à s’engager sur une trajectoire compatible avec le scénario de 1,5°C, se limitant à une ambition « bien en dessous de 2°C ».
- Limites des alternatives aux énergies fossiles : La stratégie de diversification vers des gaz verts, l’hydrogène et le biométhane présente des limitations significatives en termes d’efficacité et de viabilité à long terme.
Ces réserves posent des questions fondamentales sur la capacité d’ENGIE à mener une transition énergétique efficace. La nécessité d’un plan de sortie du gaz fossile, clairement articulé et par actif, est cruciale pour aligner l’entreprise sur une stratégie de décarbonation optimisée.
Analyse du Plan Climat 2025 d’ENGIE
Le plan climat révisé d’ENGIE, qui sera soumis au vote des actionnaires lors de l’Assemblée générale du 24 avril prochain, révèle l’absence d’avancées significatives concernant la sortie du gaz fossile. En effet, cette analyse indique que près de la moitié des capacités de production d’ENGIE reposent encore sur des centrales à gaz fossile, sans qu’aucune réduction de ces capacités ne soit planifiée pour 2025. L’entreprise demeure ainsi sur une trajectoire qui ne répond pas aux attentes mondiales de décarbonation alignées avec le scénario « Net Zero Emissions by 2050 » de l’Agence internationale de l’énergie.
Malgré une augmentation de 5 GW dans l’objectif de développement des énergies renouvelables, portant le total à 95 GW pour 2030, ENGIE continue de s’appuyer lourdement sur le gaz, menaçant ainsi de compromettre ses efforts de décarbonation. Les projets d’expansion, tels que la centrale à gaz de Nimègue aux Pays-Bas, soulèvent des questions sur leur nécessité et leur conformité avec les objectifs climatiques des pays concernés.
Par ailleurs, l’engagement d’ENGIE à atteindre un objectif de décarbonation d’ici 2045, ainsi que son incapacité à fournir un plan de sortie détaillé pour ses actifs gaziers, signalent une stagnation dans ses efforts de transition énergétique. Tandis que d’autres entreprises, comme Iberdrola ou Enel, établissent des jalons plus ambitieux vers une décarbonation 1,5°C, ENGIE semble évoluer en dehors de cette dynamique essentielle.
Enfin, les préoccupations liées à la classification des investissements, associant technologies vertes et fossiles, rendent la compréhension de sa stratégie d’investissement difficile. Il est crucial que les actionnaires et les acteurs financiers réclament davantage de transparence ainsi qu’une révision du plan climat, en insistant sur un engagement clair à ne plus développer d’infrastructures de gaz fossile.
Analyse du Plan Climat 2025 d’ENGIE : Un statu quo sur le gaz fossile
Le Plan climat 2025 d’ENGIE, prévu pour être présenté lors de l’Assemblée générale, soulève de sérieuses préoccupations concernant l’absence de mesures concrètes pour une sortie du gaz fossile. Bien que l’entreprise se vante d’une augmentation de ses capacités en énergies renouvelables, ces développements ne remplacent pas la dépendance persistante aux centrales à gaz, représentant près de 50 % de sa production.
L’analyse révèle que, malgré un objectif global de décarbonation, ENGIE ne se conforme pas à la nécessité d’une décarbonation rapide et alignée avec les objectifs du scénario Net Zero Emissions by 2050 de l’Agence internationale de l’énergie. Le manque d’engagement sur une date de sortie du gaz fossile et la poursuite de projets d’expansion gazière soulignent un statu quo qui menace les efforts globaux de lutte contre le changement climatique.
Il est donc impératif pour les actionnaires et les parties prenantes d’exiger une transparence accrue et des actions significatives pour aligner la stratégie d’ENGIE avec les ambitions climatiques. Le moment est venu de questionner réellement la validité des choix stratégiques qui continuent de favoriser le gaz fossile, au détriment d’une transition énergétique véritablement durable.
