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EN BREF
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La lutte contre le changement climatique constitue l’un des défis majeurs de notre époque, se heurtant à un enjeu crucial : le manque de financements. Les retards dans les investissements et les engagements financiers mettent en péril les capacités d’adaptation et d’atténuation nécessaires pour faire face à une menace climatique croissante. Alors que les impacts liés aux variations climatiques se manifestent de manière de plus en plus fréquente et intense, il est impératif d’augmenter le soutien financier pour garantir un avenir durable et protéger les populations les plus vulnérables.
Le financement de l’adaptation au changement climatique
Le sujet du financement de l’adaptation au changement climatique est devenu crucial, particulièrement pour les pays en développement, qui souffrent souvent des effets dévastateurs de cette crise mondiale. Selon un rapport récent du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les financements nécessaires pour aider ces pays à s’adapter aux impacts climatiques ne sont pas à la hauteur des besoins. Alors qu’un objectif de 56 milliards de dollars par an a été fixé pour 2025, les investissements ont plutôt diminué, passant de 39 milliards en 2022 à 36 milliards en 2023. Cette baisse alarmante indique une volonté insuffisante et remet en question la capacité de ces pays à se préparer et à se protéger contre des événements climatiques extrêmes tels que les inondations et les sécheresses.
Pour illustrer ce défi, prenons l’exemple d’un pays comme le Bangladesh, qui fait face à la montée du niveau des mers, mettant en péril des millions de vies et d’habitations. Ce pays a urgemment besoin de financements pour des projets d’infrastructure résistants au climat, comme des digues et des systèmes d’alerte précoce. Malheureusement, le manque d’intérêt du secteur privé à investir dans l’adaptation à long terme complique considérablement la situation. Les experts estiment qu’avec chaque dollar investi en protection côtière, on pourrait éviter jusqu’à 14 dollars en dommages futurs, soulignant ainsi l’importance d’une approche proactive et d’un soutien financier accru pour sauver des vies et préserver des moyens de subsistance.
Le déficit de financement pour l’adaptation au changement climatique
Selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le financement public international destiné à l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement a considérablement diminué, passant de 39 milliards de dollars en 2022 à seulement 36 milliards en 2023. Ce recul s’éloigne de l’objectif ambitieux de 56 milliards de dollars par an d’ici 2025, fixé lors de la conférence des Nations unies sur le climat de Glasgow. Le rapport souligne que sans un retournement rapide de ces tendances de financement, les objectifs d’adaptation ne seront pas atteints, mettant ainsi en péril des vies et des moyens de subsistance dans les régions déjà vulnérables aux impacts climatiques.
Il est également important de noter que l’engagement du secteur privé dans le financement de l’adaptation climatique reste désespérément faible. Les investisseurs hésitent à prendre des risques sur des projets dont les avantages ne sont pas immédiatement visibles. Selon Joanna Eyquem de l’Institut des risques climatiques du Canada, ce manque de visibilité sur le retour sur investissement a des conséquences dévastatrices. Les données montrent qu’investir un dollar dans des initiatives de protection côtière pourrait éviter jusqu’à 14 dollars en dommages futurs. Ainsi, il devient crucial de transformer l’adaptation climatique en opportunités d’investissement concrètes pour faciliter l’engagement du secteur financier. Ce manque d’impulsion souligne l’importance d’intégrer des mécanismes de financement innovants et de donner une valeur mesurable à ces initiatives.
Défis du financement de l’adaptation climatique
Un constat alarmant
Le financement destiné à l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement connaît une rétrogradation inquiétante. Selon le rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), ces fonds ont chuté de 39 milliards de dollars en 2022 à seulement 36 milliards en 2023, alors que l’objectif fixé pour 2025 est de 56 milliards. Cette tendance met gravement en péril les vies et les moyens de subsistance dans des régions déjà vulnérables.
Le manque de financement adéquat pour des projets vitaux d’adaptation pourrait entraîner des conséquences catastrophiques précédant déjà la montée du niveau des mers et l’augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes. Pour le secteur privé, l’absence de gains à court terme fait que l’investissement dans l’adaptation est jugé risqué et peu attractif. Cependant, des études montrent que chaque dollar investi en protection côtière peut éviter jusqu’à 14 dollars en dommages.
- Il est crucial de transformer les investissements privés en moyens tangibles d’adaptation, inspirés par des concepts comme les crédits carbone.
- Sur 197 États membres, 25 n’ont même pas de plan d’adaptation, tandis que 36 plans existants n’ont pas été mis à jour depuis plus de dix ans.
- Les pays riches, ayant souvent contribué à la crise climatique, doivent jouer un rôle clé en aidant les nations en développement.
- Pérenniser le soutien international à l’adaptation sera au cœur des discussions à la COP30 au Brésil, afin de répondre à cet appel pressant.
Les solutions pour combler ce déficit de financement passent par des initiatives collectives mondiales et la mobilisation des acteurs privés, qui doivent être encouragés à investir dans des projets à long terme pour sécuriser un avenir durable.
Un déficit alarmant de financement pour l’adaptation climatique
Selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les objectifs de financement pour l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement sont en train de manquer leur cible, mettant ainsi en péril des vies et des moyens de subsistance. En effet, le financement international public a chuté de 39 milliards de dollars en 2022 à 36 milliards en 2023, s’éloignant de l’objectif fixé de 56 milliards d’ici 2025. Si les tendances de financement actuelles persistent, cet objectif ne sera pas atteint, rendant ainsi ces pays encore plus vulnérables aux impacts du changement climatique.
Le secteur privé doit jouer un rôle plus important
Le secteur privé ne contribue que marginalement au financement de l’adaptation climatique, ce qui augmente la pression sur le secteur public. Il est observé que l’absence de retours sur investissement à court terme décourage les investisseurs. Cependant, investir dans des mesures d’adaptation, comme la protection côtière, peut générer un retour significatif, en évitant des coûts futurs de dommages. Mme Joanna Eyquem de l’Institut des risques climatiques du Canada suggère de donner une valeur tangible à l’adaptation, comparable à celle des crédits carbone.
Des plans d’adaptation manquants chez de nombreux pays
Sur les 197 Etats membres de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, 25 n’ont pas encore de plan d’adaptation. Parmi ceux qui en ont un, 36 ne l’ont pas mis à jour depuis plus de dix ans, ce qui remet en question leur efficacité. Les pays développés, notamment ceux ayant contribué plus largement à la crise climatique, comme le Canada et le Québec, ont la responsabilité d’aider les pays en développement.
Une vocation pour l’adaptation
Le nom bien connu de Bill Gates se fait aussi entendre dans cette discussion, plaidant pour un changement de perspective dans la stratégie climatique mondiale. Il appelle à placer le bien-être humain au cœur des préoccupations climatiques et à accorder davantage d’importance à l’adaptation plutôt qu’à la seule réduction des émissions. Au Québec, la possibilité de réorienter les financements vers l’adaptation est à l’étude, en réponse aux demandes des municipalités.
L’urgence de la COP30
Le rapport du PNUE arrive à un moment critique à quelques jours de la COP30 au Brésil, où l’adaptation sera un enjeu central. La présidence de cet événement appelle à un « mutirão global », un effort collectif pour combler le déficit de financement des mesures d’adaptation. Ainsi, des discussions sont prévues pour atteindre le nouvel objectif collectif de financement climatique fixé à 418 milliards par an d’ici 2035.
Pour plus d’informations sur les initiatives de financement et d’adaptation, découvrez en plus sur ces sujets :
- Collaboration entre l’Allemagne et l’Afrique
- L’engagement de l’AFD pour un avenir durable
- Les nations africaines face aux défis climatiques
- L’administration Trump et la sensibilisation climatique
- Bilan de Lula avant la COP30
Un financement insuffisant pour l’adaptation climatique
Le rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) met en évidence un déficit alarmant de financement pour l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement, menaçant ainsi des vies et des économies. Alors que le montant nécessaire pour atteindre l’objectif de 56 milliards de dollars d’ici 2025 devrait croître, le financement international a diminué, atteignant seulement 36 milliards en 2023, éloignant de plus en plus les pays de cette cible cruciale.
Le manque d’intérêt du secteur privé pour investir en raison de l’absence de retours sur investissement à court terme pèse sur la charge du financement public. De plus, nombreux sont les pays qui n’ont toujours pas élaboré de plans d’adaptation ou qui n’ont pas mis à jour leurs stratégies depuis plus d’une décennie, mettant ainsi en péril leur efficacité et leur pertinence.
Face à cette situation critique, la voix de personnalités influentes comme Bill Gates et l’approche collaborative proposée à l’aube de la COP30 au Brésil soulignent l’importance de prioriser l’adaptation. Le monde doit une fois pour toutes considérer l’adaptation au changement climatique comme une question de justice sociale et économique et être prêt à agir rapidement pour éviter des conséquences catastrophiques.
