EN BREF
|
La France fait face à un ralentissement préoccupant dans le domaine des énergies renouvelables, freinant ainsi sa transition énergétique tant espérée. Alors que la part des sources d’énergie vertes dans la consommation finale brute stagne autour de 23 % en 2024, les avancées réalisées restent insuffisantes pour atteindre les objectifs climatiques et les ambitions européennes. Ce phénomène soulève des interrogations sur les choix politiques et réglementaires opérés, ainsi que sur les perspectives de développement des filières éolienne et photovoltaïque.

État des lieux des énergies renouvelables en France en 2024
La transition énergétique en France est marquée par des progrès notables, mais aussi par des retards importants dans le déploiement des énergies renouvelables. Selon les données provisoires, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie a atteint 23,0 % en 2024, une augmentation modérée par rapport à l’année précédente. Bien que la production d’électricité à partir des technologies éoliennes et photovoltaïques ait connu une dynamique positive, celle-ci a été freinée par des conditions climatiques moins favorables et une croissance plus lente de l’ensemble des énergies renouvelables.
Par exemple, la production d’électricité photovoltaïque a progressé de seulement 8,3 % en 2024, contre 11,2 % en 2023, ce qui illustre un ralentissement dans un secteur qui avait montré des signes d’accélération. En parallèle, le développement du parc éolien stagne, et la consommation finale brute d’énergie a légèrement augmenté de 0,7 %, alors qu’elle affichait une tendance à la baisse ces dernières années. Ces chiffres sont d’autant plus préoccupants que la proposition de loi sur la programmation nationale pour l’énergie et le climat a été rejetée fin juin 2025, ce qui soulève des questions quant à l’engagement politique envers les énergies vertes et souligne l’importance d’une stratégie claire et cohérente pour l’avenir.

État des énergies renouvelables en France : un progrès en demi-teinte
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France a atteint un léger seuil de 23,0 % en 2024, selon des données divulguées par le Service des données et études statistiques (SDES). Bien que cette portion ait progressé de 1,8 point en 2023 pour gravir à 22,3 %, l’augmentation n’est que de 0,6 point en 2024, révélant un ralentissement clair par rapport aux années précédentes. La consommation finale brut d’énergie, qui avait connu une diminution durant plusieurs années, a faiblement augmenté de 0,7 % en 2024. Cette situation est d’autant plus préoccupante que le développement de filières cruciales, comme l’éolien et le photovoltaïque, semble marquer le pas, la croissance du parc éolien ralentissant alors que la production photovoltaïque a crû de 8,3 % par rapport aux 11,2 % en 2023, en partie à cause de conditions climatiques moins favorables.
En outre, la situation a été exacerbée par le rejet, par une large majorité, d’une proposition de loi visant à établir des objectifs clairs pour les énergies renouvelables, incluant un moratoire sur le développement des infrastructures éoliennes et photovoltaïques. Ce contexte politique délicat soulève de sérieuses inquiétudes quant à la façon dont la France pourra faire face à ses engagements climatiques, alors même que, au niveau européen, l’objectif a été relevé à 42,5 % pour 2030. Cette réalité contrastée pousse à se questionner sur la stratégie à long terme en matière d’énergies renouvelables, dans un pays où l’engouement pour ces technologies pourrait être freiné par des décisions politiques
En définitive, malgré des efforts visibles dans le domaine des énergies renouvelables, la France se trouve confrontée à des défis sérieux qui pourraient compromettre sa transition énergétique et sa capacité à atteindre les objectifs fixés, tant sur le plan national qu’européen. L’intensification des projets et l’adoption de politiques cohérentes s’avèrent être plus que jamais cruciales pour transformer cette tendance actuelle et tirer parti des potentialités offertes par le secteur des énergies renouvelables.

La situation des énergies renouvelables en France
Un état des lieux alarmant
En utilisant les données récentes, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’électricité en France n’a augmenté que marginalement, atteignant 23,0 % en 2024. Cela représente une progression d’à peine 0,6 point par rapport à l’année précédente, où la part avait déjà montré un faible élan de croissance de 1,8 point.
Parmi les raisons de ce ralentissement, on peut noter que le développement de l’éolien stagne, tandis que l’électricité photovoltaïque ne révèle qu’une croissance de 8,3 % en 2024, en baisse par rapport aux 11,2 % de l’année précédente. Cette faiblesse est en grande partie attribuée à des conditions météorologiques moins favorables et une consommation énergétique en légère hausse.
- Règlementation politique : Les récents refus par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi pour une programmation nationale en matière d’énergie ont entraîné une incertitude sur l’avenir des projets d’énergies renouvelables.
- Objectifs de l’UE : La France doit se conformer à l’objectif de 33 % d’énergie renouvelable d’ici 2030, qui pourrait être dur à atteindre si les tendances actuelles se maintiennent.
- Impact sur le développement : La croissance des installations solaires et éoliennes est cruciale pour répondre aux engagements climatiques, et la stagnation actuelle compromet cette ambition.
- Contexte concurrentiel : En comparaison avec d’autres pays européens, la France peine à rattraper son retard, illustrant un besoin urgent de reconsidérer sa stratégie énergétique.
Ces éléments soulignent l’urgence d’agir pour relancer les énergies renouvelables en France et atteindre les objectifs fixés tant au niveau national qu’européen. L’accent doit être mis sur des politiques favorables et des initiatives innovantes pour stimuler le secteur.

La situation actuelle des énergies renouvelables en France
En 2024, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France se chiffre à 23,0 %, marquant une hausse modeste de 0,6 point par rapport à l’année précédente. Cette stagnation soulève des inquiétudes alors que le pays a longtemps lutté pour respecter ses objectifs climatiques, face à une croissance des filières éolienne et photovoltaïque en baisse, du fait de conditions météorologiques défavorables et d’un ralentissement dans le développement des infrastructures.
De plus, le rejet par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi sur la programmation énergétique pour 2025-2035 a mis en lumière les tensions politiques entourant la transition énergétique. Les prévisions d’un moratoire sur le développement de l’éolien et du solaire, couplées à un possible retour au nucléaire, remettent en question les avancées réalisées jusqu’à présent.
Rappelons que la France vise un objectif de 33 % d’énergie renouvelable d’ici 2030, un défi d’autant plus complexe à relever dans le cadre de la directive RED III, qui impose un objectif révisé à 42,5 % au niveau européen. Avec des chiffres qui montrent un recul des investissements et des projets dans les énergies renouvelables, la situation est d’autant plus préoccupante. Les acteurs du secteur demandent une politique claire et ambitieuse pour encourager la croissance et assurer une transition énergétique efficace.
Alors que certains pays font des progrès significatifs dans le domaine des énergies renouvelables, comme en témoignent les initiatives en matière de mobilité douce et des projets innovants, la France doit redoubler d’efforts pour ne pas devenir le mauvais élève de l’Europe. La pression est forte pour que les pouvoirs publics prennent des mesures essentielles pour stimuler le secteur et répondre efficacement aux enjeux climatiques actuels.

La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France a atteint 23,0 % en 2024, marquant une augmentation modeste par rapport à l’année précédente. Ce ralentissement des progrès est préoccupant, cependant, dans un contexte où l’objectif fixé par la loi de 2019 est de porter cette part à 33 % d’ici 2030. Les registres des projets éoliens et photovoltaïques affichent une dynamique moins soutenue, illustrant une stagnation face aux ambitions climatiques.
Ce phénomène est amplifié par le rejet par les députés d’un projet de loi crucial concernant la programmation nationale pour l’énergie et le climat, qui aurait pu relancer l’essor de ces technologies et aborder le développement d’une politique énergétique cohérente pour les années futures. Les tendances de croissance lente dans le domaine des énergies renouvelables sont en contradiction avec les exigences européennes, qui appellent à un renforcement significatif des capacités installées.
La voie vers la transition énergétique en France semble semée d’embûches, et il est urgent de repositionner les priorités pour aligner la stratégie nationale sur les objectifs européen. Le défi reste donc de mobiliser des ressources et d’établir un cadre politique qui encourage l’adoption rapide des énergies vertes.