EN BREF
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Le Conseil national a récemment rejeté l’initiative pour un fonds climat, proposée par le Parti socialiste et les Verts. Ce rejet a été sans appel, avec 120 voix contre 64, et aucun soutien de la part des partis de droite. La proposition visait à instaurer un fonds financé par un pourcentage du PIB pour favoriser des projets tels que les panneaux solaires, la rénovation de bâtiments, et le développement des transports publics. Le refus de cette initiative soulève des questions cruciales quant à l’engagement de la Suisse dans la lutte contre le changement climatique.

Rejet de l’initiative pour un fonds climat par le National
Le Conseil national a récemment rejeté l’initiative populaire proposée par le Parti socialiste (PS) et les Verts, visant à établir un fonds climat. Lors d’un vote, la proposition a été écartée par 120 voix contre 64, soulignant l’absence de soutien en dehors des partis de gauche. Le projet visait à alimenter un fonds annuel représentant entre 0,5 et 1 % du PIB de la Suisse, ce qui équivaudrait à des investissements de 3,9 à 7,8 milliards de francs par an jusqu’en 2050.
Le but de ce fonds climat était de financer des projets tels que l’augmentation du nombre de panneaux solaires, la rénovation de bâtiments et l’amélioration des transports publics, tout en veillant à la protection des écosystèmes et à la promotion de la biodiversité. Toutefois, l’opposition des partis de centre-droit s’est cristallisée autour de l’idée que ce fonds engendrerait plus de dégâts que de bénéfices, insistant sur la nécessité de développer la politique climatique actuelle à travers une série de mesures telles que les taxes d’incitation et d’autres régulations sans créer un fonds dédié. Cette opposition souligne les différentes visions et priorités qui existent concernant les politiques à adopter pour faire face au changement climatique.

Le rejet de l’initiative pour un fonds climat
L’initiative populaire proposée par le Parti socialiste (PS) et les Verts pour la création d’un fonds climat a été récemment rejetée par le Conseil national, lors d’un vote où 120 voix se sont prononcées contre 64. Ce fonds, qui devait être alimenté par un versement annuel de 0,5 à 1% du PIB jusqu’en 2050, représente un investissement potentiel de 3,9 à 7,8 milliards de francs par an. L’objectif principal de ce fonds était de favoriser la transition écologique en finançant des projets tels que la construction de panneaux solaires, la rénovation de bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, et le développement des transports publics. Malgré ces ambitions, aucun soutien n’a été trouvé en dehors de la gauche, témoignant des clivages idéologiques au sein du Parlement.
Les opposants à l’initiative, principalement issus du centre-droit, ont argué que le texte imposait plus de contraintes que d’avantages. Ils ont souligné que l’inaction en matière climatique pourrait coûter davantage à long terme, mais ont préféré la voie des taxes d’incitation et des mesures d’encouragement existantes. Ce positionnement suscite des interrogations sur l’efficacité de ces méthodes face à l’urgence du changement climatique. Au contraire, des voix au sein de l’Assemblée affirment que des investissements publics ciblés seraient essentiels pour catalyser des investissements privés et atteindre les objectifs de neutralité climatique.
Il est également important de noter que des alternatives, comme le principe du pollueur-payeur, n’ont pas reçu le soutien nécessaire pour être mises en œuvre. Une proposition récente visant à taxer tous les rejets de gaz à effet de serre a été rejetée par une majorité écrasante, révélant une certaine réticence à imposer des mesures plus strictes qui pourraient bouleverser les pratiques industrielles. Cette dynamique met en lumière les défis importants que la Suisse doit encore relever pour aligner ses politiques économiques avec ses objectifs climatiques.

L’initiative pour un fonds climat rejetée par le National
Contexte et Rejet au Parlement
L’initiative populaire proposée par le Parti socialiste et les Verts pour la création d’un fonds climat a récemment été rejetée par le Conseil national avec un score de 120 voix contre 64. Cette initiative vise à établir un financement ambitieux pour des projets écologiques, mais elle n’a reçu aucun soutien en dehors des partis de gauche. L’absence d’un contre-projet n’a fait qu’accentuer l’impression d’une lutte inégale au sein du parlement.
La proposition en question demandait à la Confédération de créer un fonds alimenté par un versement annuel de 0,5 à 1% du PIB jusqu’en 2050, ce qui représente des montants considérables se chiffrant entre 3,9 et 7,8 milliards de francs par an. Ce fonds aurait été utilisé pour des initiatives telles que la construction de panneaux solaires, l’accélération des rénovations de bâtiments, et le développement des transports publics, tout en préservant la biodiversité.
- Projets de construction de panneaux solaires pour promouvoir les énergies renouvelables.
- Accélération des rénovations des bâtiments existants pour améliorer leur efficacité énergétique.
- Développement de transports publics respectueux de l’environnement.
- Préservation des milieux naturels et promotion de la biodiversité.
Les partisans de l’initiative prétendent que l’inaction coûtera à long terme beaucoup plus que les investissements nécessaires, tandis que les critiques, notamment du centre-droit, estiment que le texte pourrait causer plus de dommages que de bienfaits, appelant ainsi à une révision de la politique climatique actuelle qui inclut des taxes d’incitation et d’autres mesures.
Le débat sur la nécessité d’un tel fonds est ainsi lancé, tant sur les plans financiers qu’environnementaux. Cependant, le refus récent de la commission de l’environnement et la résistance à l’idée d’un contre-projet indirect soulignent les défis à surmonter pour avancer dans la réalisation d’une politique climatique efficace en Suisse. Les enjeux économiques du changement climatique demeurant toujours d’actualité, il est crucial d’explorer différentes réponses à ce défi.

Politique climatique
La proposition portée par le PS et les Verts a été balayée par 120 voix contre 64. Les partisans devront défendre leur texte sans contre-projet.
Le tandem Baptiste Hurni, à gauche, conseiller national, pour le Parti socialiste neuchâtelois et Fabien Fivaz, à droite, conseiller national, pour le parti des Verts neuchâtelois, récoltent des signatures pour l’initiative fédérale «Pour un fonds climat».
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
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L’initiative du PS et des Verts pour un fonds climat part du mauvais pied au parlement. Elle a été rejetée jeudi au National par 120 voix contre 64. Hormis la gauche, aucun parti ne l’a soutenue. Aucun contre-projet n’est sur la table.
Le texte demande que la Confédération crée un fonds et l’alimente par un versement annuel de 0,5 à 1 % du PIB jusqu’en 2050. Soit entre 3,9 et 7,8 milliards de francs par an.
But du fonds climat
Ce fonds doit servir à construire davantage de panneaux solaires, à accélérer les rénovations de bâtiments ou à développer les transports publics, tout en préservant les milieux naturels et en favorisant la biodiversité.
Le centre droit y était clairement opposé. Le texte apporterait plus de dommages que d’avantages, a indiqué Mike Egger (UDC/SG) au nom de la commission.
La Suisse doit plutôt développer la politique climatique actuelle, qui mise sur différentes approches comme des taxes d’incitation, des interdictions et des obligations, des conventions d’objectifs volontaires ainsi que des mesures d’encouragement.
Demande de contre-projet à Berne
Pour Marionna Schlatter (les Verts/ZH), au contraire, le coût de l’inaction sera nettement supérieur au montant des investissements prévus par le texte. De plus, comparées à d’autres instruments, les mesures d’encouragement sont à la fois efficaces et très bien acceptées.
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Enfin, un fonds d’investissement public encouragerait les investissements privés et favoriserait la transition vers la neutralité climatique, a estimé la gauche.
Jürg Grossen (PVL/BE) a plaidé pour un contre-projet indirect. Celui-ci devait prévoir que, selon le principe du pollueur-payeur, tous les rejets de gaz à effet de serre émis sur le territoire suisse soient soumis à une taxe, en fonction de leur impact sur les gaz à effet de serre, indépendamment de leur source. La proposition a été refusée par 175 voix contre 11.
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ATS
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Le refus du Conseil national d’adopter l’initiative du Parti socialiste (PS) et des Verts pour un fonds climat marque un tournant crucial dans la politique environnementale suisse. Avec un score de 120 voix contre 64, cette initiative, qui proposait un financement annuel de 0,5 à 1% du PIB jusqu’en 2050, n’a reçu le soutien d’aucun parti en dehors de la gauche. Ce rejet, associé à l’absence d’un véritable contre-projet, soulève des interrogations sur l’avenir des politiques climatiques en Suisse.
Le texte avait pour but de financer des projets tels que l’installation de panneaux solaires, l’amélioration des infrastructures de transport public, et la protection de la biodiversité. Cependant, le centre-droit a exprimé que ces mesures pourraient générer plus de désavantages que d’avantages. En revanche, les partisans de l’initiative soulignent que le coût de l’inaction face aux enjeux climatiques pourrait dépasser le montant des investissements proposés.
À l’heure où l’urgence climatique n’a jamais été aussi pressante, il est crucial de réfléchir à d’autres alternatives efficaces et acceptables. La voix de la société civile se fait entendre, et il semble indispensable de trouver des solutions innovantes qui pourraient concilier croissance économique et protection de notre environnement. La question demeure : comment la Suisse compte-t-elle répondre aux défis climatiques tout en respectant les préoccupations des citoyens ?