EN BREF
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Dans un contexte où les défis écologiques se multiplient, Greenpeace Afrique s’affirme comme un acteur clé en République Démocratique du Congo (RDC). Consciente de l’importance des écosystèmes riches et diversifiés du pays, l’organisation engage un dialogue constructif avec les parties prenantes essentielles, allant des autorités gouvernementales aux organisations de la société civile. Cette initiative vise à surmonter les enjeux environnementaux pressants tout en renforçant les initiatives de préservation qui bénéficient directement aux communautés locales, souvent les premières touchées par les conséquences de la dégradation environnementale. En unissant leurs efforts, ces acteurs souhaitent élaborer des solutions durables pour garantir un avenir harmonieux entre l’homme et la nature.
Les Initiatives de Greenpeace en RDC pour la Justice Climatique
Greenpeace Afrique s’engage activement en République démocratique du Congo (RDC) pour faire face aux défis environnementaux majeurs qui touchent ce pays riche en biodiversité. L’initiative phare de Greenpeace, le Mouvement pour la justice climatique, a été lancée en mars 2024 dans le but d’impliquer les acteurs locaux dans la lutte pour la préservation de l’environnement. En favorisant le dialogue et la collaboration avec les organisations de la société civile, Greenpeace vise à amplificar les voix des communautés souvent marginalisées, en leur offrant les outils nécessaires pour défendre leurs droits et protéger leur écosystème.
Lors de sa récente visite en août 2024, la délégation de Greenpeace a engagé des discussions cruciales avec les autorités gouvernementales, revenant sur l’importance de la suppression des projets d’exploitation pétrolière dans les zones protégées. Par exemple, la décision de ne plus attribuer de concessions pétrolières dans des parcs nationaux, comme ceux de Salonga et des Virunga, marque un tournant significatif dans la politique environnementale du pays. Ces efforts visent non seulement à conserver les précieuses ressources naturelles, mais aussi à garantir un avenir durable pour les millions de personnes dépendant de la biodiversité locale pour leur subsistance.
Engagement communautaire et protection de l’environnement en RDC
En République Démocratique du Congo, l’engagement des communautés locales est essentiel pour répondre aux défis environnementaux. Les archives durant les dernières décennies montrent que les forêts congolaises, qui représentent environ 54 % des forêts d’Afrique centrale, sont au cœur d’un crueux paradoxe entre la protection de l’environnement et les besoins économiques croissants des populations. En effet, plus de 70 millions de personnes dépendent directement des ressources forestières pour leur survie. Cependant, la pression sur ces ressources s’accroît avec l’augmentation de l’exploitation forestière illégale ainsi que des projets miniers et agricoles qui menacent la biodiversité exceptionnelle de cette région. Environ 5 millions d’hectares de forêts sont perdus chaque année, exacerbant les effets du changement climatique et entraînant une désorganisation des écosystèmes.
Afin de contrer cette tendance, Greenpeace Afrique a lancé des initiatives visant à impliquer les communautés dans la gestion durable des ressources naturelles. Cela passe par la mise en place de formations sur les techniques de cultures durables et d’agriculture régénérative, permettant aux paysans de tirer profit de leurs terres sans compromettre l’équilibre environnemental. De plus, la sensibilisation et le renforcement des capacités des populations autochtones sont primordiaux : en leur permettant de revendiquer leurs droits et de participer aux prises de décisions locales, on crée un sentiment d’appartenance et de responsabilité collective envers l’environnement.
Il est aussi crucial d’entendre les voix des jeunes, souvent les plus engagés dans la défense de l’environnement. Ces derniers mettent en avant une vision innovante et durable qui offre une alternative aux méthodes conventionnelles d’exploitation. En intégrant ces perspectives diversifiées, non seulement la justice sociale est servie, mais aussi une véritable transition écologique est possible, garantissant un avenir plus sain pour les générations futures. Ce dialogue inclusif et actif est un pas vers une gestion durable efficace des ressources, préservant ainsi la richesse naturelle et culturelle de la RDC.
Initiatives de Greenpeace en République Démocratique du Congo
Engagements vers une justice climatique
La République Démocratique du Congo (RDC) possède des écosystèmes parmi les plus précieux, notamment ses vastes forêts tropicales, qui agissent comme de véritables puits de carbone. Toutefois, ces ressources sont menacées par des enjeux environnementaux et sociaux significatifs. Ainsi, Greenpeace Afrique œuvre pour établir un lien solide entre les communautés locales et les pouvoirs publics afin d’œuvrer vers une meilleure gestion des ressources et un développement durable.
Un aspect clé de cette démarche est le Mouvement pour la justice climatique lancé en mars 2024. Ce programme vise à revitaliser l’engagement des acteurs locaux pour défendre leurs droits pourtant souvent négligés dans les discussions politiques. Par exemple, ces initiatives incluent :
- Renforcement des capacités des organisations locales pour qu’elles soient mieux armées pour plaider en faveur de leurs communautés.
- Établissement de partenariats avec d’autres organisations de la société civile afin d’élargir l’impact des actions menées.
- Promotion de solutions innovantes pour faire face aux effets du changement climatique, comme des pratiques agricoles durables.
- Développement d’un réseau de solidarité entre les communautés autochtones et les acteurs environnementaux pour une meilleure défense de leurs enjeux.
De plus, les discussions engendrées avec les autorités gouvernementales s’avèrent essentielles. Lors de la récente rencontre avec le ministre des hydrocarbures, des engagements ont été pris pour protéger les zones sensibles. En s’engageant avec le gouvernement, Greenpeace espère orienter les politiques vers une transition juste et durable, réduisant ainsi l’impact de l’exploitation des énergies fossiles sur l’environnement.
Kinshasa, 21 août 2024 – Une délégation de Greenpeace Afrique (GPAF) a conduit une visite d’une semaine en République démocratique du Congo (RDC) du 12 au 17 août, avec pour objectifs de discuter des défis urgents liés au climat avec les principales parties prenantes, notamment les organisations de la société civile locale et les autorités gouvernementales compétentes.
Cette visite fait suite à la tenue de la Conférence des Organisations de la Société Civile sur le Bassin du Congo organisée par Greenpeace Afrique à Yaoundé, Cameroun du 29 au 31 juillet, appelant, entre autres, à la reconnaissance des droits des peuples autochtones et des communautés locales, à exiger des compensations financières de la part des pollueurs et à inciter les pays africains à mettre en place des mesures d’atténuation de la crise climatique.
L’objectif premier de la visite était de rechercher une approche holistique des problèmes multidimensionnels liés à la protection des forêts et d’autres zones de biodiversité critiques, avec la participation active des populations autochtones et des communautés locales. La visite a été l’occasion pour la délégation de Greenpeace Afrique d’entamer des discussions avec des responsables gouvernementaux clés concernant l’annulation des plans d’exploitation pétrolière dans les zones protégées, ainsi que sur les moyens de faire pression pour un financement climatique adéquat pour le bassin du Congo lors de la COP29 en Azerbaïdjan et enfin sur la finalisation de la Convention fiscale de l’ONU.
Relever les défis environnementaux en RDC
La République Démocratique du Congo abrite l’un des écosystèmes les plus vitaux au monde, notamment de vastes forêts tropicales qui jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone à l’échelle mondiale. Cependant, elle est confrontée à de nombreux défis socio-économiques et environnementaux qui menacent sa biodiversité ainsi que les moyens de subsistance de millions de personnes. Parmi ces défis figurent la pauvreté endémique, la dégforestation due à l’exploitation forestière illégale, les activités minières et l’expansion de l’agriculture, la pollution due aux activités industrielles et les effets du changement climatique qui exacerbent les vulnérabilités existantes.
Au cours de la visite, Greenpeace Afrique a réitéré sa position sur l’importance et l’urgence de la lutte contre la pauvreté, de la gestion durable des ressources naturelles du pays et de la protection de sa biodiversité. Le riche patrimoine naturel de la RDC doit être préservé non seulement pour sa valeur écologique mais aussi pour le bien-être des populations qui dépendent de ces ressources pour leur survie.
Engagement avec les organisations de la société civile
Un aspect essentiel de la mission a consisté à rencontrer diverses organisations de la société civile dédiées à la justice climatique. En mars 2024, Greenpeace Afrique a lancé son Mouvement pour la justice climatique en RDC, une nouvelle initiative visant à exploiter le pouvoir des acteurs locaux pour défendre les droits de leurs communautés et protéger leur environnement. Cette initiative cherche à amplifier les voix qui sont souvent marginalisées dans les processus de prise de décision liés à la justice sociale et à la gouvernance environnementale.
En collaborant avec ces organisations, Greenpeace Afrique vise à construire un réseau solide qui peut aborder efficacement les questions liées au climat tout en promouvant des pratiques durables au sein des communautés locales. Ensemble, nous veillerons à ce que les politiques environnementales reflètent les besoins et les aspirations des personnes les plus touchées par le changement climatique.
Dialogue avec les autorités gouvernementales
L’un des temps forts de la visite a été la rencontre avec le ministre des hydrocarbures M. Aimé Molendo Sakombi et la vice-ministre des hydrocarbures Mme Wivine Moleka, accompagnés des membres de leur équipe. Le nouveau ministre a réitéré l’engagement pris par le gouvernement le 8 juin 2024 de supprimer de l’appel d’offres les blocs qui chevauchent des zones protégées. Il a déclaré qu’il collaborerait volontiers avec Greenpeace Afrique pour identifier les zones protégées du pays, et a demandé le soutien de l’organisation environnementale pour un lobbying efficace en vue d’obtenir le financement du climat en RDC.
Au ministère de l’environnement, nous avons échangé des points de vue sur les questions forestières générales avec le Secrétaire Général à l’Environnement, qui a formulé des critiques cinglantes sur ce qu’il a décrit comme la position anti-gouvernementale de Greenpeace Afrique.
Greenpeace Afrique salue la décision du ministère des hydrocarbures d’annuler tout appel d’offres des concessions pétrolières dans les zones protégées (et tourbières), y compris autour des parcs nationaux de la Salonga et des Virunga. Bien qu’il s’agisse d’un pas important de la part du ministère, Greenpeace Afrique appelle le gouvernement à développer une feuille de route qui permettra de passer de l’extraction des combustibles fossiles à une économie verte alimentée par des énergies renouvelables qui garantissent la durabilité de l’environnement en même temps que le développement économique. Greenpeace Afrique note qu’un dialogue constructif avec le gouvernement de la RDC est essentiel pour la création de politiques en faveur d’une croissance économique inclusive de la préservation de l’environnement.
Greenpeace Afrique reste déterminée à aider la RDC à relever ses défis environnementaux en collaborant avec les principales parties prenantes afin de plaider en faveur de la justice climatique et de la gestion durable des ressources naturelles.
Greenpeace Afrique appelle toutes les parties prenantes – les entités gouvernementales et intergouvernementales, les organisations de la société civile, les acteurs du secteur privé, les dirigeants des peuples autochtones et des communautés locales ainsi que les citoyens engagés – à unir leurs forces pour améliorer le bien-être socio-économique et environnemental du pays.
Ensemble, nous pouvons créer un avenir où les hommes et la nature vivront en harmonie.
FIN
Contact:
Greenpeace Afrique, [email protected]
Greenpeace Afrique et l’engagement envers la RDC
Greenpeace Afrique s’est engagée dans un dialogue constructif avec les principales parties prenantes en République démocratique du Congo, abordant les enjeux écologiques cruciaux qui affectent le pays. Lors de sa récente visite, la délégation a mis en évidence l’importance de protéger les forêts tropicales et la biodiversité, qui sont non seulement vitales pour l’écosystème mondial, mais également pour le bien-être des communautés locales. Les défis tels que la déforestation, l’exploitation illégale des ressources et la pauvreté nécessitent une approche intégrée et collaborative, comme en témoigne la création du Mouvement pour la justice climatique en RDC.
En engageant des discussions avec les autorités gouvernementales et les organisations de la société civile, Greenpeace Afrique plaide pour une gestion durable des ressources naturelles et affirme les droits des peuples autochtones. Un appel a été lancé afin d’unir tous les acteurs – gouvernement, société civile et citoyens – pour améliorer le bien-être socio-économique et environnemental du pays. Cet engagement collectif est essentiel pour forger un avenir où les populations et la nature coexistent en harmonie, résistant ensemble aux défis environnementaux pressants qui nous attendent.