|
EN BREF
|
La COP 30, qui se déroule à Belém, constitue un moment clé dans la lutte contre le changement climatique. Alors que la désinformation climatique prend de l’ampleur, la France, aux côtés de onze autres pays, a signé une déclaration sur l’intégrité de l’information. Ce texte pose les fondations d’une responsabilité accrue des États dans la diffusion d’informations fiables et vérifiées. En s’engageant à lutter contre la désinformation, cette initiative pourrait transformer la manière dont les informations climatiques sont perçues et communiquées, garantissant ainsi une mobilisation éclairée et efficace face aux défis environnementaux actuels.
La Déclaration pour l’Intégrité de l’Information sur le Changement Climatique
Le 12 novembre 2025, au début de la COP 30 à Belém, douze pays ont officiellement signé une déclaration visant à renforcer l’intégrité de l’information en matière de changement climatique. Cette initiative, soutenue par des États comme la France, le Brésil et l’Allemagne, répond à l’urgence croissante de combattre la désinformation climatique qui menace la compréhension du public et freine les actions essentielles contre le réchauffement climatique. Le texte de la déclaration stipule des engagements politiques pour garantir des informations fiables et basées sur des données factuelles. Par exemple, il est prévu que les signataires mettent en place des politiques publiques et des cadres juridiques afin de lutter efficacement contre ce phénomène. Ce cadre pourra permettre aux citoyens d’exiger des comptes à leurs gouvernements, rendant ainsi la lutte contre la désinformation non seulement une question de responsabilité, mais aussi une priorité politique.
Il est également à noter que le climat médiatique actuel est propice aux fausses informations, comme l’a révélé une étude qui a recensé 529 informations erronées sur le climat diffusées par plusieurs chaînes de télévision et de radio françaises entre janvier et août 2025. La déclaration fait donc écho à une préoccupation grandissante pour l’exactitude et l’intégrité de l’information diffusée sur les questions environnementales. En garantissant un accès à des informations cohérentes et précises, les pays signataires espèrent favoriser une mobilisation citoyenne plus efficace et une meilleure compréhension des enjeux climatiques critiques auxquels nous faisons face.
COP 30 : La lutte contre la désinformation climatique
Lors de la 30ᵉ conférence mondiale sur le climat, qui s’est tenue à Belém, au Brésil, douze pays ont signé une déclaration marquante, s’engageant à faire de la lutte contre la désinformation climatique une priorité politique. Cette déclaration vise à offrir un cadre permettant aux citoyens de demander des comptes aux gouvernements concernant l’intégrité de l’information sur le changement climatique, comme l’a souligné Eva Morel, secrétaire générale de QuotaClimat. Cet engagement est d’autant plus pertinent dans un contexte où, entre janvier et août 2025, une étude a révélé 529 informations erronées sur le climat diffusées par les médias français. Cette problématique souligne l’importance d’avoir accès à des informations fiables, précises et fondées sur des données factuelles, afin d’encourager une mobilisation à grande échelle pour répondre à la crise climatique.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large, défini par la nécessité de réguler les plateformes numériques et de protéger les journalistes, particulièrement ceux exposés à la désinformation. L’absence d’engagements clairs jusqu’à présent en matière de lutte contre la désinformation a contribué à l’essor actuel de contenu trompeur, souvent en réponse à des débats sur des régulations environnementales. Avec près de 60 % des fausses informations climatiques sur LCI provenaient de chroniqueurs de la rédaction, une prise de conscience accrue est nécessaire pour changer la dynamique médiatique. Ainsi, le développement d’un cadre législatif adéquat pourrait représenter un levier d’action efficace pour contrer cette montée de la désinformation.
COP30 : La déclaration pour l’intégrité de l’information climatique
Une initiative internationale pour lutter contre la désinformation
Dans un contexte où la désinformation climatique prend de l’ampleur, douze pays, y compris la France, se sont unis pour signer une déclaration historique concernant l’intégrité de l’information sur le changement climatique. Publiée le 12 novembre 2025 lors de la COP30 à Belém, cette initiative vise à identifier la lutte contre la désinformation comme un impératif politique. Eva Morel, secrétaire générale de QuotaClimat, a souligné l’importance de permettre aux citoyens d’exiger des comptes de leurs gouvernements en matière de communication sur le climat.
Cette déclaration répond à un besoin urgent de garantir des informations précises et fiables, surtout dans un environnement médiatique où les fake news continuent de proliférer. En effet, une étude récente a révélé pas moins de 529 informations erronées relayées par des médias français au courant de l’année 2025, attestant d’une nécessité criante d’améliorer la qualité de l’information qui circule.
- Mettre en place des politiques publiques pour encadrer la diffusion d’informations climatiques.
- Développer un cadre légal pour combattre la désinformation.
- Former les journalistes à mieux traiter les questions climatiques et à identifier les contenus potentiellement trompeurs.
- Encourager l’éducation aux médias pour le grand public afin de renforcer leur capacité à déceler les fake news.
Il est crucial que les États signataires prennent des mesures concrètes pour respecter cette déclaration, ce qui pourrait aussi améliorer la transparence et la crédibilité des informations liées aux enjeux environnementaux. En France, cette initiative s’inscrit dans un cadre de règlementation existant qui met en lumière la nécessité d’une information rigoureuse et responsable, et appelle également à une régulation plus stricte pour les médias qui diffusent des contenus erronés.
COP 30 : L’engagement face à la désinformation climatique
Le 12 novembre 2025, dans le cadre de la COP 30 qui se déroule à Belém au Brésil, douze pays, dont la France, ont signé une nouvelle déclaration visant à combattre la désinformation climatique. Cet engagement est crucial pour promouvoir l’intégrité de l’information climatique, sujet qui n’avait jusqu’alors pas fait l’objet d’un consensus international fort.
Cette déclaration, saluée par des experts, comme Eva Morel de QuotaClimat, établit un cadre permettant aux citoyens de demander des comptes à leurs gouvernements. Elle pose la nécessité d’intégrer des politiques publiques et des législations précises contre la désinformation, une première dans le cadre d’un accord multilatéral de ce type. Parmi les engagements, les signataires insistent sur la nécessité d’offrir des informations cohérentes, fiables, et basées sur des données factuelles liées au changement climatique.
La lutte contre la désinformation passe non seulement par l’éducation aux médias, mais également par une meilleure régulation et un cadre légal renforcé. Cela implique d’édifier des protections pour un journalisme pluraliste et informé, ce qui est fondamental pour contrer les narratives mensongères qui se propagent notamment sur certaines chaînes d’information. À ce jour, CNews, Europe 1, RMC, Sud Radio et LCI sont parmi les médias les plus concernés par ces problématiques.
Enfin, bien que la montée de la désinformation ait été anticipée durant la COP 30, il semblerait que la réaction des journalistes, face à cette conférence, ait été plus vigilante que prévu. En contrepoint, au Brésil, la désinformation a connu une recrudescence autour de la conférence, signalant des tensions géopolitiques et des enjeux environnementaux majeurs à l’approche d’un rapprochement des acteurs de la protection de l’environnement.
Le 12 novembre, lors de la COP 30 à Belém, douze pays, dont la France, ont signé une déclaration marquant leur engagement à lutter contre la désinformation climatique. Ce texte, bien qu’il ne soit pas contraignant, représente une avancée significative dans la reconnaissance de la nécessité d’une information fiable sur le changement climatique.
Cette initiative, soutenue par des organisations comme les Nations unies et l’Unesco, vise à inscrire la bataille contre la désinformation sur l’agenda mondial. L’un des principaux objectifs est d’encadrer les politiques publiques et de renforcer les droits à une information précise, permettant ainsi aux citoyens de demander des comptes à leurs gouvernements.
Alors que le constat de la propagation des fausses informations est alarmant, cette déclaration ouvre la voie à une meilleure protection du journalisme et à une régulation accrue des médias. Environnement et changement climatique nécessitent une attention continue, d’autant plus à l’aube de défis convulsifs qui ne feront que s’intensifier sans une réponse collective vigoureuse.
