EN BREF
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La situation climatique mondiale est en constante évolution, et récemment, la Chine, en tant que premier émetteur mondial de CO2, a rencontré des défis significatifs. En 2024, le pays a échoué à atteindre un objectif climatique majeur, tant sur le plan de la réduction de ses émissions que dans la progression vers ses engagements issus de l’Accord de Paris. Malgré des investissements records dans les énergies renouvelables, les données récentes mettent en lumière un retard préoccupant, soulevant des questions sur l’efficacité des politiques environnementales mises en place et l’avenir de ses ambitions climatiques.

Échec de la Chine à atteindre ses objectifs climatiques
La Chine, premier émetteur mondial de CO2, a récemment connu un revers significatif en matière d’objectifs climatiques, ayant échoué à réduire son intensité carbone comme prévu pour 2024. Alors même que le pays a mis en place des ajouts records en énergies renouvelables, il a observé une légère hausse de ses émissions de dioxyde de carbone. Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle survient alors que la Chine s’est engagée, au sein de l’Accord de Paris, à diminuer son intensité carbone de 18 % d’ici 2025 par rapport aux niveaux de 2020. Cependant, les données du Bureau national des statistiques révèlent une diminution de seulement 3,4 % pour l’année passée, bien en deçà de l’objectif fixé de -3,9 %.
De ce fait, les analystes mettent en évidence que la poursuite de la croissance du secteur industriel, fortement dépendant du charbon, freine les avancées vers la neutralité carbone prévue pour 2060. Malgré des efforts notables dans le développement d’énergies renouvelables, le charbon a fourni plus de la moitié de l’énergie utilisée en Chine l’an passé. Ainsi, pour respecter ses engagements futurs, le pays devra non seulement intensifier ses efforts mais également trouver un équilibre entre son industrialisation rapide et sa transition énergétique, tout en assurant un approvisionnement en électricité durable et respectueux de l’environnement.

Climat : la Chine a manqué un objectif-clé sur les émissions en 2024
En 2024, la Chine a échoué à atteindre un objectif climatique crucial, avec une augmentation légère des émissions de CO2, malgré des investissements record dans les énergies renouvelables. Selon les données officielles, l’intensité carbone – qui évalue les émissions de dioxyde de carbone par rapport au produit intérieur brut (PIB) – a diminué seulement de 3,4%, inférieure à l’objectif officiel de 3,9%. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’engagement de la Chine, le premier émetteur mondial, envers l’Accord de Paris.
La combinaison de la forte demande énergétique due à la croissance de l’industrie et la dépendance persistante au charbon contribue à ce retard. En fait, plus de la moitié de l’énergie consommée par le pays provient encore du charbon. Alors que la production d’énergie renouvelable a connu une forte hausse, l’essor industriel dépasse la capacité du pays à développer des infrastructures d’énergie propre. Muyi Yang, analyste pour un groupe de réflexion, souligne que la croissance industrielle a été si rapide qu’elle a perturbé les efforts pour réduire l’impact climatique.
Par ailleurs, des analystes estiment qu’atteindre les objectifs climatiques de 2030, qui prévoient une réduction de 65% de l’intensité carbone par rapport à 2005, sera un défi majeur. Il est prévisible que même avec des approches optimistes, une réduction de 22% des émissions de dioxyde de carbone sera nécessaire entre 2026 et 2030 pour respecter les engagements pris au niveau international. Ce tableau complexe amène à repenser non seulement les stratégies énergétiques de la Chine, mais également à envisager une approche plus équilibrée qui intègre des innovations dans l’efficacité énergétique et la transition vers des sources d’énergie renouvelable.

Climat : La Chine face à ses objectifs environnementaux
Un engagement mis à l’épreuve
La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, a récemment rencontré des difficultés pour atteindre ses objectifs climatiques. Malgré des avancées significatives dans le domaine des énergies renouvelables, les émissions de CO2 ont connu une légère hausse en 2024. Cela met en évidence les défis qui restent à surmonter pour respecter ses engagements pris dans l’Accord de Paris.
Il est essentiel de souligner que, même si la transition énergétique vers des sources renouvelables est en cours, le rythme de la croissance industrielle, fortement dépendante du charbon, freine la réduction des émissions. Parallèlement, la consommation d’énergie a augmenté, ce qui complique la situation. Un exemple de ce paradoxe est la forte demande énergétique du secteur industriel, qui a connu une croissance de 4,3 % par rapport à l’année précédente.
- Augmentation de la capacité renouvelable : La Chine a enregistré des ajouts records en matière d’énergies renouvelables, ce qui montre sa volonté d’investir dans un avenir énergétique durable.
- Diminution de l’intensité carbone : Bien que l’intensité carbone ait diminué de 3,4 %, elle reste en deçà de l’objectif de 3,9 %, illustrant la nécessité d’adapter les stratégies.
- Progrès dans les objectifs à long terme : La Chine prévoit d’atteindre son pic d’émissions d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060, nécessitant des efforts conjoints accrus.
- Établissement de nouveaux objectifs : Avec l’annonce de son 15e Plan quinquennal prévue cette année, des mises à jour en matière d’émissions devraient être présentées, soulignant le besoin d’ajuster les attentes.
Ces éléments montrent que la route vers une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre en Chine est semée d’embûches. La transition vers des sources d’énergie plus propres et le freinage de la dépendance au charbon nécessiteront des efforts continus et une volonté politique forte.

Échec de la Chine sur ses objectifs climatiques en 2024
La Chine a récemment échoué à atteindre un objectif climatique majeur fixé pour 2024, marquant ainsi une légère hausse des émissions de CO2 malgré des investissements record dans les énergies renouvelables. Des données officielles ont révélé que l’intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, n’a diminué que de 3,4%, en deçà de l’objectif de 3,9% fixé pour l’année dernière.
Enjeux de l’intensité carbone
Ces résultats témoignent du retard de la Chine dans la réalisation de ses engagements sous l’Accord de Paris. L’intensité carbone n’a pas seulement stagné, mais le pays devra compenser une baisse de 22% sur la période 2026-2030 pour atteindre son objectif de réduction de 65% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. Les analystes du Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA) soulignent qu’il sera extrêmement difficile pour la Chine de respecter ces promesses.
Impact de l’industrie
À l’heure actuelle, la croissance continuelle du secteur industriel, particulièrement dépendant du charbon, freine les avancées vers un avenir à faible émission de carbone. En 2024, la consommation d’énergie totale a augmenté de 4,3%, le charbon représentant plus de la moitié de l’énergie utilisée, malgré les avancées notables dans le secteur des énergies renouvelables.
Perspectives d’avenir
Il est prévu que le pays annonce les détails de son 15e Plan quinquennal cette année, qui contiendra certainement des objectifs révisés pour les émissions et l’énergie. En parallèle, la Chine devra soumettre les nouveaux objectifs d’émission à l’ONU, ce qui pourrait influencer la trajectoire de ses efforts en matière de changement climatique. Pour plus d’informations sur la transition énergétique et les politiques climatiques, il est intéressant d’explorer des initiatives comme celles discutées ici ou ici.

La Chine face à ses engagements climatiques
En 2024, la Chine n’a pas réussi à atteindre un objectif climatique fondamental, avec une légère augmentation de ses émissions de CO2 malgré un développement sans précédent dans le secteur des énergies renouvelables. Selon les données officielles, l’intensité carbone a baissé de seulement 3,4%, en dessous de l’objectif fixé à 3,9%. Cette situation met en lumière le retard du pays sur son engagement d’une réduction de 18% de son intensité carbone entre 2020 et 2025.
Les analystes soulignent que la dépendance au charbon et la forte croissance industrielle entravent les progrès nécessaires vers un avenir durable. Alors que la Chine s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, les défis restent significatifs, notamment avec des projections indiquant qu’une réduction de 22% de l’intensité des émissions sera nécessaire entre 2026 et 2030 pour respecter les engagements de l’Accord de Paris.
Il sera donc crucial de suivre l’évolution des politiques et des intentions de la Chine, notamment avec l’annonce prochaine de son 15e Plan quinquennal et ses nouvelles contributions déterminées au niveau national. Ces décisions auront des implications non seulement pour la Chine, mais également pour la communauté mondiale en matière de changement climatique.