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EN BREF
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À Belém, une ambiance festive et sereine enveloppe la ville alors que des milliers de manifestants se rassemblent pour une importante marche pacifique en faveur du climat. Cet événement, qui se déroule en parallèle de la COP30, vise à faire entendre les voix des citoyens et à appeler à des actions concrètes contre le réchauffement climatique. Des délégués de différentes nationalités et notamment des peuples autochtones unissent leurs forces pour exiger des engagements forts face à une crise environnementale de plus en plus pressante.
Mobilisation pour le climat à Belem
Le sommet de la COP30, qui se déroule à Belem en Amazonie brésilienne, est l’occasion pour les citoyens et les militants de s’unir et de manifester leur préoccupation face à l’urgence climatique. Ce samedi, plusieurs dizaines de milliers de participants ont foulé les rues de cette ville, dans une ambiance festive, mais avec un message clair : appuyer les négociateurs sur les actions concrètes à prendre pour lutter contre le réchauffement climatique. Le cortège, vibrant de musique locale et de costumes traditionnels, a été le reflet d’une mobilisation populaire poignante. Des pancartes clamaient des slogans tels que « Climat 30 ans et toujours rien », soulignant le sentiment d’insatisfaction face à l’inaction des gouvernements.
Les manifestants n’ont pas seulement défilé ; ils ont également mis en avant des revendications essentielles telles que le respect des accords de Paris, le désinvestissement des énergies fossiles et la défense de la forêt amazonienne. Parmi eux, des représentants des peuples autochtones, qui portent des histoires et des luttes ancestrales, exprimaient leur inquiétude face à la déforestation. Ces mobilisations illustrent l’importance de la participation citoyenne dans la lutte contre le changement climatique et montrent que la responsabilité de cette lutte ne repose pas uniquement sur les épaules des dirigeants, mais également sur celle de la société civile.
Manifestations pour la justice climatique
Le samedi 15 novembre, des dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues de Belem, en Amazonie brésilienne, dans une ambiance festive, durant la COP30, pour faire entendre leur voix face à l’urgence climatique. Cette marche a rassemblé des militants climatiques, des représentations des peuples autochtones, ainsi que des citoyens préoccupés par la dégradation environnementale. L’objectif était clair : exercer une pression sur les négociateurs pour qu’ils prennent des mesures concrètes contre le réchauffement climatique. La manifestation, portée par des chants et des danses, a particulièrement mis en avant des slogans comme « Climat 30 ans et toujours rien » et « Non aux multinationales« , mettant en exergue une frustration croissante face à l’inaction politique.
À l’échelle mondiale, 170 pays participent à la COP30, pourtant l’absence notable des États-Unis et d’autres grands émetteurs comme la Chine et l’Inde a soulevé des inquiétudes quant à l’efficacité des discussions. Des experts présents sur place soulignent que les engagements pris par les pays sont insuffisants pour limiter le réchauffement à 1,5 degré. En effet, une étude récente a montré que les émissions de dioxide de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, rendant les projections de l’accord de Paris de plus en plus difficile à atteindre. Cette situation met en lumière la nécessité d’un véritable changement de paradigme et d’une mobilisation collective plus forte pour faire face à cette crise. Ainsi, la fusion entre les voix de la société civile et les engagements politiques pourrait représenter le seul espoir d’un avenir durable.
COP30 : Mobilisation pour le Climat
Une Marche Historique à Belem
Le 15 novembre 2025, dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Belem, en Amazonie brésilienne, pour appeler à l’action lors de la COP30. Cette mobilisation a été marquée par une ambiance festive, où les participants ont exigé des engagements concrets pour lutter contre le réchauffement climatique.
Des militants, accompagnés de peuples autochtones en tenue traditionnelle, ont défilé en musique, portant des pancartes et des banderoles avec des messages forts tels que : « Climat 30 ans et toujours rien » et « Amazonie protégée ». Les participants souhaitent non seulement faire pression sur les négociateurs, mais aussi rappeler l’importance d’un engagement ferme pour sauvegarder la biodiversité.
- La présence significative de voix indigènes, annonçant que les enjeux climatiques touchent directement leurs territoires.
- Des actions de Désinvestissement des énergies fossiles sollicités par le public pour un avenir plus durable.
- Le soutien à une politique climatique robuste en Suisse, avec des appels à des efforts accrus pour respecter les accords de Paris.
- Le mouvement pour une agroforesterie durable, prônant des pratiques agricoles qui respectent et conservent l’environnement.
Ces revendications font écho à un besoin croissant d’actions concrètes face à l’urgence climatique, qui est plus que jamais un sujet d’actualité. Les manifestants rappellent également que la protection de l’Amazonie n’est pas seulement une question régionale mais un impératif mondial.
Analyse des mobilisations climatiques et des enjeux de la COP30
La COP30, qui se déroule à Belem en Amazonie brésilienne, revêt une importance cruciale face à l’urgence climatique. Des milliers de manifestants, dont de nombreux indigènes, se sont rassemblés pour faire entendre leur voix et exiger des actions concrètes contre le réchauffement climatique. Cette mobilisation suburbane met en lumière l’absence de certains pays, notamment les États-Unis, et souligne une fissure dans l’unité internationale face à ce défi global.
Les discours du président brésilien Lula et des représentants de la société civile appellent à un changement. Ils insistent sur le fait que les engagements actuels sont insuffisants pour atteindre l’objectif de limiter le réchauffement à +1,5 degré. Les experts, quant à eux, s’accordent à dire que les mesures prises jusqu’à présent ne suffisent pas pour éviter une augmentation catastrophique des températures. Dans ce cadre, l’absence des USA et des autres émetteurs majeurs comme la Chine et l’Inde soulève des inquiétudes quant à l’orientation des négociations.
Parallèlement, des initiatives locales, telles que l’agroforesterie, se dessinent comme des solutions viables pour préserver la biodiversité tout en répondant aux besoins économiques des communautés. Cette approche démontre que l’on peut conjuger conservation et développement économique, mais elle nécessite un soutien fort des politiques nationales et internationales.
Les enjeux financiers, notamment la promesse de 300 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à faire face aux effets du changement climatique, restent au cœur des discussions. La nécessité d’action immédiate est évidente, et chaque fraction de degré compte pour éviter des souffrances humaines mésurables en pertes économiques et en déplacements forcés.
Manifestation pacifique pour le climat à Belém
À Belém, au cœur de l’Amazonie brésilienne, une manifestation pacifique a rassemblé une immense foule de personnes déterminées à exiger des actions concrètes contre le réchauffement climatique. Ce rassemblement, empreint de joie et d’énergie, a illustré la volonté des citoyens de faire entendre leur voix face aux enjeux climatiques cruciaux discutés lors de la COP30.
Les participants, incluant des indigènes en tenues traditionnelles, ont exprimé une demande claire : la nécessité d’actions immédiates pour protéger l’Amazonie et respecter les accords internationaux. En parallèle, les manifestants ont dénoncé des éléments allant à l’encontre des droits humains, tout en appelant à un désinvestissement dans les énergies fossiles.
Ce mouvement fait écho à un appel global pour une justice climatique plus équitable, rappelant aux décideurs qu’il est impératif de passer de la parole aux actes. Alors que la planète se dirige vers des niveaux alarmants de gaz à effet de serre, ces manifestations représentent une lueur d’espoir. Elles témoignent de l’engagement de la société civile et soulignent l’urgence d’une action collective pour préserver notre planète pour les générations futures.
